Interview de MAGALI FOURGNAUD, maîtresse de conférences en langue et littérature
La FSU appelle à se mobiliser pour la journée international de lutte contre les violences faites aux femmes
Suite aux multiples interpellations de la FSU-SNUipp, le décret est paru
Reportage à Strasbourg et interview de DIEYNÉBOU FOFANA, maîtresse de conférence à l’université Paris-Est-Créteil
Les directrices et directeurs sont près de 48 220 à assurer une position centrale dans le fonctionnement de l’école publique. Ils ne ménagent ni leur temps ni leur énergie pour favoriser le travail des équipes pédagogiques, accueillir au mieux les familles et favoriser la réussite de tous les élèves. Malgré quelques avancées, leur travail reste complexe et parfois difficile tant ils manquent de temps et de moyens pour se consacrer pleinement aux élèves et à l’animation de leur école. Tour d’horizon de cette fonction aux multiples facettes.
Le système éducatif public est le fruit d’une longue histoire qui a institué une instruction laïque, gratuite et obligatoire. Il est organisée en écoles maternelle, élémentaire, collège et lycée avec des cycles et des programmes qui sont régulièrement revus.
En octobre 2022, environ 220 professeurs d’enseignement général de collège (PEGC) étaient encore en activité. Ce « corps » du second degré a un statut particulier hérité de l’histoire de l’école. Il est en « extinction » comme le dit la loi, c’est-à-dire voué à disparaître au fil des départs en retraite, mais ses personnels, actifs comme retraités, ont encore des droits à faire valoir. Le secteur collège de la FSU-SNUipp défend les conditions de travail des personnels actifs et les conditions de vie des PEGC retraités.
Parce qu’enseigner est un métier qui s’apprend, la formation doit constituer un axe central et solide tout au long de la carrière des enseignants pour leur offrir la garantie partout d’une formation initiale et continue de qualité, quel que soit le niveau exercé. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir…
Les psychologues de l'Éducation nationale sont au sein des écoles un maillon indispensable du suivi et de l'accompagnement des élèves en difficulté et/ou en situation de handicap. Intervenant à la demande des enseignants ou des familles, ils permettent au sein de l'école publique à de nombreux enfants et familles d'accéder à une aide psychologique. Ils sont partie prenante des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED). Ils apportent leurs regards dans l'analyse de la situation particulière d'un enfant et recherchent des solutions adaptées au sein de l'école ou à l'extérieur.
La FSU-SNUipp dénonce l’état du service public d'Éducation dans les DROM et exige l’égalité due à tous les élèves
A la rentrée 2022, plus de 1,1 million d’enfants sont scolarisés dans les 6 615 écoles de l’éducation prioritaire. Quarante ans après sa création, la politique d’éducation prioritaire a toujours pour objectif de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. En 2014, de nouveaux principes, une nouvelle cartographie et des mesures spécifiques sont mises en place : scolarisation des moins de trois ans, plus de maitres que de classes, allègement du service d’enseignement pour dégager du temps de travail en équipe en REP+. Des mesures qui allaient dans le bon sens mais qui sans moyens à la hauteur n'ont pas pu atteindre leurs objectifs. Leur détricotage depuis l'élection d'Emmanuel Macron, avec notamment la création de classes dédoublées encadrés par des enseignant·es pris sur le dispositif PDMQC, a pu décourager les équipes, d'autant qu'il s'est accompagné d'une politique éducative très injonctive.
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En grève, mobilisé·es dès le 5 décembre !
| Mobilisations | 15.11.24