A la rentrée 2022, plus de 1,1 million d’enfants sont scolarisés dans les 6 615 écoles de l’éducation prioritaire. Quarante ans après sa création, la politique d’éducation prioritaire a toujours pour objectif de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. En 2014, de nouveaux principes, une nouvelle cartographie et des mesures spécifiques sont mises en place : scolarisation des moins de trois ans, plus de maitres que de classes, allègement du service d’enseignement pour dégager du temps de travail en équipe en REP+. Des mesures qui allaient dans le bon sens mais qui sans moyens à la hauteur n'ont pas pu atteindre leurs objectifs. Leur détricotage depuis l'élection d'Emmanuel Macron, avec notamment la création de classes dédoublées encadrés par des enseignant·es pris sur le dispositif PDMQC, a pu décourager les équipes, d'autant qu'il s'est accompagné d'une politique éducative très injonctive.
La baisse de la rémunération en cas de congé maladie aura des conséquences financières lourdes pour certains personnels.
Aline Blanchouin Université d'automne 2023
Victoire syndicale : le ministère publie les instructions pour rendre effectif le versement rétroactif des indemnités REP et REP+ pour les AESH.
Grand angle à Antony où la rentrée se fait sur des braises encore chaudes
Le 9 novembre : journée de lutte contre le harcèlement et questionnaire du ministère
Annonces sur l’uniforme : entre fausses réponses aux inégalités et volonté de maintien de l’ordre à l’école.
La FSU-SNUipp décrypte le "choc des savoirs"
La FSU-SNUipp porte un projet pour l’école et la société, elle appelle à aller voter pour le défendre le 30 juin
Quelle prise en charge de la difficulté scolaire dans notre système éducatif ?
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