Le président doit respecter la démocratie sociale et le rejet très majoritaire de la réforme des retraites
Un projet d’éducation à la solidarité pour les classes et une collecte de matériel scolaire pour les écoles tchadiennes
A la rentrée 2022, plus de 1,1 million d’enfants sont scolarisés dans les 6 615 écoles de l’éducation prioritaire. Quarante ans après sa création, la politique d’éducation prioritaire a toujours pour objectif de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. En 2014, de nouveaux principes, une nouvelle cartographie et des mesures spécifiques sont mises en place : scolarisation des moins de trois ans, plus de maitres que de classes, allègement du service d’enseignement pour dégager du temps de travail en équipe en REP+. Des mesures qui allaient dans le bon sens mais qui sans moyens à la hauteur n'ont pas pu atteindre leurs objectifs. Leur détricotage depuis l'élection d'Emmanuel Macron, avec notamment la création de classes dédoublées encadrés par des enseignant·es pris sur le dispositif PDMQC, a pu décourager les équipes, d'autant qu'il s'est accompagné d'une politique éducative très injonctive.
Le budget 2024 de l’Éducation Nationale est connu.
La FSU-SNUipp, avec une cinquantaine de co-signataires, publie une tribune pour exiger une autre politique éducative.
Le Ministre a annoncé vouloir labelliser des manuels
Une catastrophe humanitaire et le risque d’une « explosion de décès infantiles »
L’école élémentaire publique accueille près de 3,6 millions d’enfants de 6 à 11 ans qui, pour la grande majorité d’entre eux, ont été scolarisés à l’école maternelle. Les apprentissages fondamentaux qui y sont dispensés constituent les fondements des autres apprentissages et leur maîtrise apparaît, de fait, une condition indispensable au bon déroulement des parcours des élèves. Les enseignements leur offrent des entraînements systématiques à la lecture, à l’écriture, à la maîtrise de la langue française et des mathématiques, ainsi que de solides repères culturels. Les élèves en difficulté doivent pouvoir bénéficier d'un enseignement différencié et d'une aide personnalisée si besoin auprès de personnels spécialisés dès que les premières difficultés apparaissent et avant qu’elles ne soient durablement installées.
Itv De Catherine Hueber, responsable du pôle pédagogie et formation à l'OCCE
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En grève, mobilisé·es dès le 5 décembre !
| Mobilisations | 15.11.24