Toutes et tous en grève le 18 septembre !
Mis à jour le 10.09.25
min de lecture
Le choix du nouveau Premier Ministre montre la volonté présidentielle de poursuivre sa politique austéritaire. La réussite des mobilisations du 10 septembre est un point d’appui pour imposer un budget de justice sociale. La FSU-SNUipp appelle les personnels à se mettre massivement en grève le 18 septembre pour l’obtenir.
La nomination de Sébastien Lecornu traduit la volonté du Président de poursuivre son projet austéritaire et injuste et montre qu’il n’y a aucune inflexion à attendre de sa politique.
La journée du 10 septembre est une réussite et a montré l’ampleur de la colère sociale qui traverse notre pays. Les mobilisations ont rassemblé des dizaines de milliers de manifestant·es malgré un déploiement disproportionné de forces policières dans de nombreuses villes.
C’est un changement radical de politique qui s’impose. La FSU-SNUipp appelle à rejoindre les mobilisations qui s’organisent et à se mettre massivement en grève le 18 septembre pour imposer un autre budget qui réponde à l’exigence de justice sociale, fiscale et écologique.
5 raisons de faire grève
Raison 1 : stop à l'austérité
L’actualité récente ne remet pas en cause le projet de budget pour 2026. Celui-ci prévoit 43,8 milliards d’euros de coupes . Un plan brutal qui frappe les salarié·es, les retraité·es et les chômeur·ses, alors que les plus riches et les multinationales continuent de bénéficier de 308 milliards de cadeaux fiscaux depuis 2017.
Raison 2 : défendre nos salaires et nos droits
2026 serait une « année blanche » : aucun rattrapage salarial, gel des retraites et des prestations sociales, nouvelle baisse de l’assurance chômage. Une nouvelle attaque contre le pouvoir d’achat.
Raison 3 : exiger plus de moyens pour l’école
Le budget 2026 pour l’éducation, en tenant compte de l’inflation, baisse de 1,4%. Cela entraînerait :
- aucune amélioration des conditions d’apprentissage des élèves ;
- aucune amélioration des conditions de travail et d’enseignement ;
- aucune revalorisation pour les enseignant·es ni pour les AESH.
Raison 4 : défendre l’école inclusive et les AESH
L’austérité sacrifie l’école inclusive :
- des AESH maintenu·es dans la précarité (temps incomplet, salaires au plus bas…) ;
- des milliers d’élèves en situation de handicap sans accompagnement suffisant ;
- des équipes pédagogiques mises en difficultés.
Raison 5 : d’autres solutions existent
Pas d’alternatives à l’austérité ? Pourtant d’autres choix budgétaires existent :
- mise en place taxe Zucman (15 à 25 milliards d’euros)
- suppression de certaines niches fiscales (17 à 19 milliards d’euros)
- mise en place d’un impôt sur la fortune (10 à 15 milliards d’euros)
- contrôle de l’utilisation des 211 milliards d’aides publiques aux entreprises
La FSU-SNUipp appelle à se mobiliser par la grève et la manifestation le 18 septembre pour défendre une autre politique, fondée sur la justice sociale et l’investissement dans les services publics.