Un 18 massif en guise d’ultimatum !

Mis à jour le 19.09.25

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Dans la continuité du 10 septembre, la journée du 18 a constitué un temps fort de la mobilisation pour un autre budget, avec un taux de grévistes significatif dans l’Éducation nationale et des manifestations d’une ampleur comparable à celles de 2023, rassemblant un million de personnes.

La journée de mobilisation du jeudi 18 septembre 2025 a constitué un véritable temps fort, dans la continuité de celle du 10 septembre qui avait déjà rassemblé de nombreux citoyen·nes. En un laps de temps très court après la rentrée des classes, les personnels de l’Éducation nationale se sont fortement mobilisés pour faire entendre leurs revendications. Selon les chiffres recueillis, près d’un professeur des écoles sur trois était en grève, et environ 45 % des personnels du second degré ont cessé le travail, témoignant de l’ampleur du mécontentement.

Les cortèges ont rassemblé de très nombreux manifestants et manifestantes partout dans l’Hexagone et les territoires ultramarins, atteignant un niveau de participation comparable à celui des grandes journées de 2023. L’intersyndicale a fait état d’un million de manifestant·es, témoignant de l’ampleur du mouvement et de sa résonance dans l’opinion. Fait marquant, un grand nombre de villes ont vu se tenir des rassemblements, traduisant un ancrage territorial solide de la contestation face à la politique austéritaire promise.

Et maintenant ?

Fortes de ce succès et conscientes de la détermination des personnels, les organisations syndicales se sont rapidement réunies pour envisager les suites de la mobilisation. La balle est maintenant dans le camp du premier ministre. « Si d’ici au 24 septembre il n’a pas répondu à leurs revendications, les organisations syndicales se retrouveront très rapidement pour une nouvelle journée de grève et de manifestation » indique le communiqué unitaire.

Estimant nécessaire d’amplifier rapidement la mobilisation, la FSU-SNUipp poursuit son travail de conviction en multipliant tournées d’école et informations syndicales. Parce qu’un autre budget est possible et gagnable.