Questionnaire harcèlement : levée de l’anonymat

Mis à jour le 06.11.25

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Entre le 6 et le 21 novembre 2025, tous les élèves, du CE2 à la terminale, rempliront une grille d’auto-évaluation pour identifier d’éventuelles situations de harcèlement. La levée de l’anonymat sur les questionnaires facilitera la prise en charge des victimes.

A l'occasion de la journée de lutte contre le harcèlement, les élèves du CE2 à la terminale devront remplir une grille d’auto-évaluation pour identifier d’éventuelles situations de harcèlement. Les enseignantes et enseignantes disposent de deux semaines pour faire passer les questionnaires, du 6 au 21 novembre. Désormais, si les élèves le souhaitent, ils pourront apposer leur nom et prénom sur le document. Cette mesure, demandée par les organisations syndicales, permettra d’agir et de prendre en charge plus facilement les victimes de harcèlement scolaire. Les questionnaires nommés pourront aussi être conservés trois ans contre un an pour les anonymes. Pour la FSU-SNUipp, les questionnaires anonymes devraient pouvoir bénéficier du même traitement dans la durée de conservation car souvent la libération de la parole en son nom propre prend du temps.

Urgence d’agir

Selon une note de la Depp de juillet 2025, 3% des élèves du premier degré se trouvent en situation de harcèlement et 18% en situation de vulnérabilité. Si ce questionnaire est une avancée, la question du manque de formation des enseignantes et enseignants au recueil de la parole reste entière. Ces questionnaires sont une première étape dans la détection des situations de harcèlement mais il est essentiel de mettre en place des politiques de prévention qui développent des approches interdisciplinaires, multimodales et qui encouragent le travail collectif pour améliorer le climat scolaire et réduire ainsi les situations de harcèlement.

Une politique éducative plus ambitieuse est nécessaire pour lutter contre toutes les situations de harcèlement.