ISAE : le SNUipp-FSU s’adresse au ministre

Mis à jour le 01.12.17

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Dans un courrier adressé le 30 novembre au ministre de l’Éducation nationale, le SNUipp-FSU lui demande une nouvelle fois que toutes et tous les enseignants du premier degré bénéficient d’une revalorisation équivalente aux 1 200 euros de l’ISAE

La création de l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (ISAE) pour les enseignantes et les enseignants du premier degré, puis son augmentation à 1 200 euros, a participé d’une première prise en compte du déclassement salarial des professeurs des écoles. « Cependant cette reconnaissance de leur investissement ne concerne pas la totalité des enseignants, une partie d’entre eux en est partiellement ou totalement exclue », déplore le SNUipp-FSU dans un courrier adressé le 30 novembre au ministre de l’Éducation nationale.

Des injustices à corriger

C’est le cas pour les personnels qui du fait d’un exercice en service partagé, comme les PEMF, ne perçoivent qu’une partie de l’ISAE.
C’est aussi le cas des secrétaires de CDOEA, des enseignants mis à la disposition des MDPH, de ceux qui exercent en milieu pénitentiaire, en classe relai ou en centre éducatif fermé, de ceux affectés au CNED (à la différence de leurs collègues du 2nd degré) et en ERPD, des coordonnateurs REP et des conseillers pédagogique ; autant de missions qui n’ouvrent pas droit aujourd’hui au versement de l’ISAE.
Enfin, une partie des enseignants de SEGPA, d’EREA ou d’Ulis-collège voient même leur rémunération baisser du fait du remplacement par cette même ISAE d’une indemnité qui leur était plus favorable. Le SNUipp-FSU invite ces derniers  à s'adresser à leurs parlementaires.

Pour le syndicat, il s'agit bien d'une injustice envers « des agents de l’État qui au quotidien s’investissent pour la réussite des élèves.  » Il demande donc au ministre « de permettre à l’ensemble des professeurs des écoles et des instituteurs de bénéficier de cette revalorisation de 1 200 euros. »