Augmenter les salaires, c’est urgent

Mis à jour le 12.11.21

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Dans un contexte dégradé, FSU, CGT, Solidaires, FIDL, MNL, UNEF et UNL demandent une augmentation générale des salaires.

“Augmenter les salaires, c’est urgent”, c’est ce que réclament dans un communiqué la FSU, la CGT, Solidaires et les mouvements de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et UNL, dans un contexte de hausse de la précarité où “8 personnes sur 10 renoncent à s'acheter des vêtements, à profiter des loisirs pour payer logement et énergie” selon le dernier baromètre du Secours Populaire. Baisse de revenus du monde du travail et flambée des prix de l’énergie et des carburants complètent le tableau. Relayant la demande forte de revalorisation des salarié·es du public comme du privé, les organisations dénoncent également le gel des pensions de retraite et la non indemnisation de plus de la moitié des demandeuses et demandeurs d'emploi, qui vont subir de forts reculs de leurs prestations. Les organisations mettent en avant la situation des jeunes “qui continuent d’être relégués à des jobs précaires quand ils ont la chance d’en trouver un, mal payés” et qui pour beaucoup “vivent en dessous du seuil de pauvreté et dépendent de l’aide familiale ou des dispositifs de distribution de produits de première nécessité”.

Pour les organisations, les énormes profits que dégagent les plus grandes entreprises, qui octroient à leurs actionnaires des dividendes toujours plus élevés, doivent être affectés à l’augmentation générale des salaires en commençant par un relèvement conséquent du SMIC. “ Dans la fonction publique, l’État doit montrer l’exemple en prenant des mesures générales de revalorisation : dégel de la valeur du point d’indice, ajout uniforme de points sur les grilles, mesures de rattrapage des années de gel… La mise en œuvre réelle de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes doit devenir enfin effective.” De façon plus générale, augmenter les salaires “permet d’avoir des services publics de qualité et en proximité, notamment des soins de santé, de l’école à l’enseignement supérieur, les transports en commun…”

“Toutes et tous ont raison de se mobiliser avec leurs organisations syndicales pour exiger un meilleur salaire de base et des perspectives d'emploi stable et d’évolution professionnelle” concluent les organisations.

Concernant l’école primaire, les enjeux sont forts pour l’attractivité du métier, dans un contexte où les démissions augmentent de manière inquiétante. Les primes proposées par le gouvernement sont très largement insuffisantes pour améliorer la situation des enseignant·es.