Sécurité affective : un préalable
Mis à jour le 09.11.23
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L’école doit répondre au besoin de sécurité de l'enfant
La maternelle est un lieu d’apprentissage mais avant que l’enfant puisse se lancer dans cette belle aventure, l’école doit répondre à son besoin de sécurité.
« Une école qui s’adapte aux jeunes enfants, qui s’attache à garantir leur sécurité affective et à développer leur confiance en eux », tel est le premier axe des programmes de l’école maternelle. Lieu souvent de la première séparation, la maternelle est une étape dans la vie de l’enfant, un élargissement de son espace social où il ressent des émotions intenses.
Selon la théorie des besoins de Maslow, le besoin de sécurité se positionne juste après les besoins physiologiques, un besoin fondamental qu’il est nécessaire de satisfaire pour que l’enfant puisse entrer dans les apprentissages. L’enfant a besoin de se sentir en sécurité physiquement (satiété, hydratation, repos, santé, environnement adapté d’où maltraitance, négligences ou violences sont exclues) et psychologiquement, ce qui répond à ses besoins affectifs et émotionnels.
Selon la chercheuse Céline Scola, «… si l’enfant sécure a déjà appris à être confiant au sein de sa famille, à la crèche ou chez une assistante maternelle, l’enfant insécure le manifeste par des pleurs, de l’irritabilité, une difficulté à être consolé mais aussi parfois par de l’inhibition…». L’adulte en classe –PE et ATSEM – est un repère, une figure de confiance protectrice et disponible en cas de besoin. Gestes, regards, paroles rassurantes mais aussi rentrée échelonnée, visites de l’école avant la rentrée, absence de pression sur les pré-requis, comme la propreté, sont autant de leviers pour rassurer l’enfant et ses parents, étape indispensable à la découverte du monde.