Pablo Paris Satie

Mis à jour le 20.01.21

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Interview de Michel Ocelot qui signe un court métrage, ode à la danse, la musique et Paris

Michel Ocelot

Michel Ocelot vient de signer pour la 3e scène de l'Opéra national de Paris le court métrage en prises de vue réelles, Pablo Paris Satie, ode à la danse, à la musique et à la Ville Lumière.

C'est votre premier film en images réelles, pourquoi la danse ? 

Ce sujet vient de mon film "Dilili à Paris". J'avais pensé qu'un vrai danseur montre aux animateurs comment un corps de danseur bougeait sur une musique. Le danseur qui a bien voulu nous aidera travaillé bien au-delà du nécessaire, et cela dans une prise de vues faite n'importe comment et dans un décor de même. C'est par reconnaissance et par fascination que j'ai fait ce film avec Pablo Legasa. La fascination, c'est ces hommes et ces femmes qui consacrent toute leur vie à un art, dépassant ce qu'on fait d'habitude. C'est un hommage à ces saints et saintes. C'est aussi un certain accès à une beauté qu'on ne peut pas pratiquer avec l'animation, un vrai corps, sculpté par une vraie lumière de soleil, dans le vent, l'espace...

Quel lien entre la danse, la musique et la ville ?

C'est encore "Dilili à Paris".  J'y célébrais Paris, la musique, et la danse avec Chocolat qui dansait dans un bar. Pablo Legasa est également lié à Paris.  Ses grands-parents espagnols avaient fui le franquisme et Pablo a réussi, reconnu par une des scènes les plus prestigieuses du monde, l'Opéra de Paris. D'autre part, la danse classique est une création française, parisienne. Et puis je vis à Paris, c'est aussi ma ville, mon histoire.

Votre public habituel, celui des enfants, va-t-il s'y retrouver ?

Il faut noter que je n'ai jamais fait des films pour les enfants, et c'est pour cela qu'ils m'aiment : personne n'aime être traité de bébé. Avec Pablo Paris Satie, j'ai fait ce que je pensais devoir faire. Cela plaira à certains et à d'autres non. De jeunes spectateurs pourront être tout à fait touchés par cette beauté qui respire dans le ciel. C'est aussi une information sur ce qu'ils peuvent faire, eux. 

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