IVG : un droit à défendre encore et toujours
Mis à jour le 31.01.25
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50 ans de la Loi Veil
Alors que le droit à avorter est aujourd’hui en régression dans plusieurs pays étrangers, comme aux États-Unis et en Europe, notamment en Pologne et à Malte, la France fête les 50 ans de la loi Veil dépénalisant et encadrant l’avortement. Un texte législatif, qui marque un tournant décisif dans l’histoire sociale et politique du pays, permettant aux femmes d’exercer un droit fondamental sur leur corps et leur avenir. Les féministes poursuivent le combat pour approfondir, consolider et concrétiser ce droit. En 2024, la France devient le premier pays au monde à reconnaître dans la Constitution la liberté de recourir à l’avortement.
Néanmoins, l'accès à l’IVG est fragile avec notamment des disparités d’accessibilité territoriale, un nombre d’établissements effectuant des IVG en baisse constante ou encore un défaut de formation des équipes hospitalières à la technique instrumentale. En outre, le manque de moyens alloués touche principalement les publics les plus défavorisés. Le dernier rapport sénatorial 2024 sur le sujet émet des préconisations pour que ce droit se traduise véritablement dans les faits.