En surchauffe

Mis à jour le 29.11.24

min de lecture

Les canicules nuisent aux conditions d'apprentissage et d’enseignement.

Depuis des décennies, nombre d’expert·es alertent sur les impacts du réchauffement climatique : inondations, incendies, érosions côtières, épisodes extrêmes, canicules… L’été 2024 a marqué un nouveau record avec une hausse de la température moyenne du globe de 1,5°C, selon le service européen Copernicus. Ce niveau annule déjà la résolution fixée par les accords de Paris en 2015, de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C. Ces hausses de températures, également relevées dans les océans, annoncent notamment des vagues de chaleur plus intenses mais aussi plus fréquentes et plus longues, touchant davantage les périodes scolaires.

L’organisation Oxfam estime dans un rapport de juillet 2024 que d’ici à 2030, au vu de la vétusté du bâti scolaire en France, 1,3 million d’enfants de maternelle serait exposé à des températures excédant 35°C dans les classes. Ainsi, 55% des écoles maternelles seraient concernées, avec de fortes disparités territoriales sachant que les conséquences sanitaires sont amplifiées en ville par la concentration de population, les îlots de chaleur, une pollution accentuée et des accès inégaux aux aménités environnementales.

Une étude menée par des chercheurs et chercheuses de Harvard souligne les effets de la chaleur sur les fonctions cognitives de jeunes adultes notant entre autres agitations, étourdissements et malaises. De son côté l’Unicef rappelait en août 2024 que les jeunes enfants étaient davantage vulnérables à la chaleur du fait d’une plus faible thermorégulation corporelle et d’une moindre reconnaissance des signes d’alerte. Les vagues de chaleur affectent leur capacité à apprendre, portant atteinte à leur éducation. Par ailleurs, un rapport de France Stratégie sur le travail à l’épreuve du changement climatique en juin 2023 signalait que la chaleur diminue les capacités de concentration et de vigilance, accroît la nervosité et les temps de réaction, montrent que les personnels ne seront pas épargnés.

Écrire à la rédaction

Merci de renseigner/corriger les éléments suivants :

  • votre prénom n'a pas été saisi correctement
  • votre nom n'a pas été saisi correctement
  • votre adresse email n'a pas été saisie correctement
  • le sujet n'a pas été saisi correctement
  • votre message n'a pas été saisi correctement

Merci de votre message, nous reviendrons vers vous dès que possible