Eclairage
Mis à jour le 01.10.22
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Les moyens de lutte s’intensifient peu à peu
Initiatives et plans se succèdent. Ils prévoient formations et outils pour lutter contre le harcèlement scolaire désormais défini comme un délit par la loi.
« Un élève est victime de harcèlement lorsqu’il est soumis de façon répétée et à long terme à des comportements agressifs visant à lui porter préjudice, le blesser ou le mettre en difficulté de la part d’un ou plusieurs élèves », telle est la définition du harcèlement donnée par l’Éducation nationale en 2013 dans la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République. Cette loi dite Peillon prévoit que « la lutte contre toutes les formes de harcèlement sera une priorité pour chaque établissement d’enseignement scolaire ». Les programmes de l’école élémentaire lui font aussi une place en éducation morale et civique dans une liste d’exemples d’atteintes à la personne. Depuis, de nombreuses initiatives sont mises en place : concours académique « Non au harcèlement », journée nationale de mobilisation, protocole national de lutte contre le harcèlement. La prévention du harcèlement passe surtout par l’annonce de plans comme celui de juin 2019 qui prévoit formations, réseau départemental de soutien et outils pour les écoles. La loi du 2 mars 2022 fait, quant à elle, du harcèlement scolaire un délit avec des mesures éducatives pour les enfants d’âge primaire. Elle préconise aussi une sensibilisation et une formation à la prévention, à la détection et à la prise en charge du harcèlement scolaire de l’ensemble des membres de la communauté éducative. Cela doit se traduire par la généralisation du plan pHARe en cette rentrée scolaire.
