Des écoles vitaminées
Mis à jour le 08.09.23
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Des conditions indispensables pour la mise en œuvre des trois heures de sport par semaine
Proximité des structures, possibilité d’un travail en équipe, importance accordée à l’EPS, trois conditions indispensables à la mise en œuvre des trois heures par semaine.
Difficile de pratiquer les sports collectifs et les trois heures dues à l’enseignement hebdomadaire de l’EPS notamment quand les injonctions sur les « fondamentaux » poussent à consacrer toujours plus de temps au français et aux maths.
Pourtant, des écoles relèvent le défi et l’expliquent dans une enquête rendue publique par la FSU-SNUipp et le SNEP-FSU en 2022. Elles mettent en avant l’importance d’avoir des équipements proches pour pratiquer des jeux collectifs dans de bonnes conditions et assurer une séance quotidienne en maternelle et deux séances par semaine en élémentaire.
Si elles ne peuvent pas toujours appliquer les trois heures hebdomadaires prévues, elles couvrent les 108 heures annuelles grâce aux rencontres sportives, tournois et spectacles. Ces moments représentent une vraie richesse pour finaliser des modules de pratiques de sports collectifs ou en découvrir de nouveaux.
Ces écoles « vitaminées » sont convaincues de l’aspect fondamental de l’EPS pour le développement de l’enfant et pour lui faire vivre des expériences sportives uniques. Cette éducation permet d’éprouver par le corps des savoirs qui ne lui sont pas spécifiques mais qui relèvent aussi d’autres domaines d’apprentissage comme le langage, les mathématiques et l’éducation morale et civique. Son enseignement s’appuie sur des méthodes d’apprentissages (essais/erreurs, efforts, répétitions) utilisables à bien d’autres occasions. Les équipes enseignantes organisent cet enseignement collectivement avec des programmations d’école, prévoient de la co-intervention lors des séances et ont souvent en leur sein une personne ressource pour dynamiser l’EPS dans l’école. Des conditions favorables à généraliser.