Climat : les jeunes exigent des actes
Mis à jour le 25.03.19
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La jeunesse a défilé une fois de plus par milliers le 15 mars pour le climat
« Et un, et deux, et trois degrés : c’est un crime contre l’humanité ! », c’est un des slogans entonnés par la jeunesse française qui défilait vendredi 15 mars à travers le pays, 168 000 manifestants selon les organisateurs, dont 50 000 à Paris, 12 000 à Lyon ou encore 10 000 à Nantes. Plus d’un million de jeunes grévistes dans plus de 2 000 villes de 125 pays.
C’est la jeune Suédoise Greta Thunberg qui a initié le mouvement Fridays for future, en manifestant tous les vendredis devant l’assemblée de son pays. Sa prise de parole lors de la COP24 l’a popularisée. Entendue par des milliers d’adolescents à travers le monde, elle est devenue le symbole d’une prise de conscience inédite. Des jeunes qui se mobilisent spontanément, en dehors de toute structure de représentation, qu’elle soit politique, syndicale ou associative, pour dénoncer l’inaction de leurs aînés face au réchauffement climatique.
Slogans créatifs
Des jeunes aux slogans créatifs, tels que « Être une terre polluée, tu sais c'est pas si fossile », ou encore « Phoques, le réchauffement de la planète ». Des jeunes venus dénoncer l’avenir écologique qui les attend : une planète mise en danger avec la perte de la biodiversité, l’épuisement des ressources naturelles ou encore la pollution des océans. Ils demandent aux gouvernements des réponses et dénoncent l’attitude des politiques qui ne tiennent pas leurs promesses. « Si la Terre était une banque, on l’aurait déjà sauvée » ou encore « L’heure des comptes a sonné », pouvait-on lire sur les banderoles. Ce qu’ils disent à toutes les générations, c’est que le réchauffement climatique est d’ores et déjà une réalité. Et un futur qui les concerne directement. Alors, ils exigent des actes forts afin de réduire drastiquement les émissions de gaz à effets de serre afin de limiter le réchauffement global à 1,5 degré au lieu des 3 actuels.