Climat

Mis à jour le 17.04.22

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L'humanité en état d'urgence

Climat : l’humanité en état d’urgence

Face à l’urgence climatique, les scientifiques du GIEC préconisent des changements économiques et sociaux majeurs.
Après avoir décrit l’irréversibilité du réchauffement climatique puis ses impacts dévastateurs sur l’humanité, le 3e volet du 6e rapport du GIEC* expose les solutions pour réduire les émissions de gaz à effets de serre (GES) qui en sont responsables. Face à la perspective de +1,5° en 2030, avec dix d’avance, l’atteinte du pic des émissions est impérative dès 2025. Chaque secteur doit participer à la réduction des émissions que les engagements actuels des États ne permettent toujours pas. La baisse drastique de production d’énergies fossiles – charbon, pétrole, gaz – au profit des renouvelables est un passage obligé. Sommée de sobriété en énergie et en matériaux, d’électrification de sa production, de recyclage et réduction des déchets, l’industrie constitue un autre « défi ». L’agriculture doit être réorientée vers des pratiques qui évitent la déforestation, préservent la biodiversité et étendent les milieux naturels capteurs de carbone, y compris en milieu urbain où la rénovation thermique du bâti est une priorité. La lutte contre le gaspillage alimentaire et la nécessité de régimes plus végétaux impactera nécessairement les modes de vie, tout comme le développement du télétravail, celui des modes de transport doux et actifs.

Justice climatique

L’urgence est là car toute vie sur terre est désormais exposée aux événements extrêmes : canicules, sécheresses, incendies, inondations et submersion des zones côtières… La moitié de l’humanité y est déjà confrontée tandis que la déstabilisation globale du monde vivant met en péril la sécurité alimentaire et amplifie le risque de zoonoses menaçant la santé humaine.
Le GIEC recommande de réorienter les flux financiers, dont ceux consacrés aux fossiles, pour soutenir le développement durable des pays pauvres, plus vulnérables à la mutation climatique, alors que les 10 % de ménages les plus riches émettent près de la moitié des GES. Si la philanthropie n’était pas un levier égalitaire suffisant, les scientifiques démontrent que l’inaction sera bien plus coûteuse que les investissements à réaliser dès à présent.
* Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’Organisation des Nations Unies.

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