Retraites : j'écris à mes parlementaires

Mis à jour le 10.03.23

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"Parlementaires, les citoyens et citoyennes vous ont accordé leur confiance pour représenter la Nation et le peuple. Parlementaires, ce mandat vous oblige : entendez-nous !" Face au déni de démocratie que nous vivons, la FSU-SNUipp appelle les personnels des écoles à interpeller en urgence les parlementaires pour qu'ils ne votent pas le texte

Non à la réforme des retraites ! J'écris à mes parlementaires

retraite parlementaires

Le courrier envoyé avec l’application de la FSU-SNUIpp

OBJET : Votre mandat vous oblige, ne votez pas la réforme des retraites !

M/MME XXXXXX,

Je vous sollicite pour vous demander, en responsabilité du mandat que le peuple vous a confié, de ne pas voter la réforme des retraites actuellement débattue au Parlement :

Parce qu’il n’y a aucune utilité à mettre en œuvre de telles mesures, dont les experts et les débats ont largement montré sur le fond l’injustice et la brutalité.

Mais aussi et surtout car, dans la rue, comme dans tous les sondages, des millions de Françaises et Français manifestent leur opposition farouche et continue à ce projet de loi.

Ce refus massif constitue bien davantage qu’une vague “opinion publique” dont la classe politique pourrait s’extraire : c’est la Nation qui s’exprime, c’est le peuple qui rejette profondément, largement et avec constance une réforme injuste, à la nécessité contestable.

[article 3 de la Constitution] « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants  » :
Parlementaire, les citoyens et citoyennes vous ont accordé leur confiance pour représenter la Nation et le peuple. Parlementaire, ce mandat vous oblige : entendez-nous !

Vous avez la responsabilité de voter la loi comme « expression de la volonté générale » [article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen]. Voter cette réforme, c’est rester sourd à l’expression majoritaire des citoyens ; voter cette réforme, c’est trahir la démocratie !

Veuillez recevoir, XXXXXXX , l'expression de ma considération.Je vous demande donc, à nouveau, solennellement, de respecter le mandat qui vous a été confié et de ne pas voter cette réforme.

Un·e enseignant·e, électeur, électrice de votre circonscription,