Respecter le droit des migrants et des mineurs isolés
Mis à jour le 27.09.17
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Après un vœu voté à l'unanimité en Conseil délibératif national (CDFN) pour demander le respect sur tout le territoire du droit des migrants, des réfugiés et des mineurs isolés, la FSU rédige un modèle de courrier à adresser à tous les parlementaires.
"La FSU rappelle le droit fondamental de tout réfugié à déposer une demande d’asile. Elle rappelle que tout mineur isolé, français ou étranger, a droit à la protection, l’hébergement, à la scolarisation et à l’accompagnement éducatif. " C'est en ces termes que le CDFN de la FSU, réuni le 20 septembre, s'est exprimé dans un vœu de soutien aux migrants et aux réfugiés et à ceux qui leur portent assistance.
"La réalité d’aujourd’hui : le rétablissement des frontières, les contrôles au faciès, la traque des migrants, les rafles, l’arbitraire, les humiliations, l’interdiction de donner à boire et à manger, les milliers de mineurs dans la rue, la criminalisation de la solidarité … n’est pas tolérable. " , poursuit la fédération qui dénonce les procès faits aux citoyens aidants.
La FSU sera présente le 2 octobre à Nice au procès de Raphaël Prio. Elle appelle à soutenir Roya Citoyenne et interpellera le défenseur des droits sur ces questions.
Un courrier à tous les élus de la Nation
Parallèlement, la FSU propose un courrier à adresser à tous les parlementaires du pays. Dans ce texte, Bernadette Groison fait part de "son indignation et inquiétude concernant les conditions de vie faites aux migrant-es et le non-respect de leurs droits. Qu'il s'agisse de leurs droits les plus élémentaires d'accès à des logements dignes, à la santé, la sécurité, à l'Education... ou de leur accompagnement juridique. "
La secrétaire générale relève également que "la situation des mineur-es isolé-es est particulièrement préoccupante. Beaucoup d'entre eux se retrouvent à la rue, souvent parce qu'ils ont été déclaré-es majeur-es. L’État ne peut pas les abandonner ainsi. Il convient d'agir pour les aider et les accompagner. Les services sociaux (services d'aide sociale à l'enfance et de la protection judiciaire de la jeunesse) doivent jouer tout leur rôle pour répondre à leurs besoins matériels et moraux."
"La Fsu demande au gouvernement, à toutes et tous le s élu-es de prendre la mesure de la situation faite aux migrant-es. L'enjeu est double : offrir un avenir à toutes ces personnes et garantir le bon fonctionnement démocratique de notre société" , conclut le courrier destiné à être relayé par les sections départementales de la FSU en direction de leurs élus locaux.