Loi Blanquer : « Nous ne marchons pas ! »

Mis à jour le 10.04.19

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Une carte postale électronique du SNUipp-FSU permet en quelques clics de s’adresser au ministre pour lui demander de renoncer à son projet de loi et revendiquer un autre projet pour l’école.

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Nous ne marchons  pas

« Monsieur le ministre, votre projet de loi dit "Pour une école de la confiance" s’avère un texte fourre-tout, qui ne répond pas aux défis posés à l’école comme réduire les inégalités et assurer la réussite de tous, mais envisage de la bouleverser. » Ainsi débute le texte de la carte-pétition, initiée par le SNUipp-FSU afin que tous et toutes puissent s’adresser en quelques clics au ministre et lui demander un autre projet pour l’école. 

Les raisons de renoncer au projet de loi « pour une école de la confiance » sont nombreuses : les établissements des savoirs fondamentaux qui « ouvrent la porte à une modification profonde de notre école primaire, l’article 1 vise à restreindre la liberté d’expression enseignante et l’instruction obligatoire à 3 ans offre un cadeau de 150 millions à l’école privée. »
Mais aussi la « méthode Blanquer », très verticale qui vise à faire des enseignantes et enseignants des exécutants, niant leur expertise et la réalité de leurs conditions de travail.

« L’école a besoin d’un autre projet, qui permette de réduire les inégalités et assure la réussite de tous, avec deux urgences : la diminution des effectifs dans toutes les classes et la mise en place d’une véritable formation professionnelle, initiale et continue, adossée à la recherche. Sans oublier une indispensable revalorisation salariale. »

Il est temps d’entendre celles et ceux qui font l’école au quotidien et de renoncer à ce texte. C'est le sens des mobilisations qui se sont développées toutes ces dernières semaines et qui se poursuivent partout en France.