Les SEGPA en danger
Mis à jour le 08.02.19
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Dans un communiqué commun, cinq syndicats de la FSU, dont le SNUipp, demandent que soient partout assurés les moyens des SEGPA qui scolarisent les collégiens en grande difficulté.
« Dijon, Paris, Limoges… le nombre d'académies annonçant une diminution des dotations pour la rentrée 2019 dans les SEGPA ne cesse de croître. », déplorent les syndicats d’enseignants et d’inspecteurs de la FSU dans un communiqué commun daté du 7 février. Pour le SNUipp, le SNES, le SNUEP, le SNEP et le SNPI, « Cette baisse des moyens se traduit par des suppressions de postes et une dégradation des conditions d’enseignement. »
En cause notamment, l’inclusion à marche forcée des élèves de 6eme en classe ordinaire, sans réflexion sur les conditions de leur réussite scolaire. Une inclusion mal pensée, sans moyens et génératrice d’échec pour ces élèves en grande difficulté d’apprentissage.
Exigence de moyens
Pourtant, dans leur format actuel, les SEGPA sont des structures qui permettent des parcours scolaires adaptés pour des élèves en grande difficulté. Dès lors, « Sans offre de formation correspondant à leurs besoins et avec des conditions d'études dégradées, quel avenir réserve-t-on aux élèves de ces sections ? » demandent les syndicats. C’est pourquoi ils revendiquent des dotations horaires suffisantes pour un fonctionnement normal des SEGPA, « leur maintien partout où elles existent et ce, dès la 6eme, avec les moyens prévus réglementairement et un maximum de 16 élèves en classe entière et 8 en atelier. »