En marche pour le climat !

Mis à jour le 17.01.19

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Un nouveau temps fort de rassemblements et de manifestations est prévu le dimanche 27 janvier auquel la FSU et le SNUipp appellent à participer. Déjà le 8 décembre dernier, les marches pour le climat ont rassemblé 130 000 personnes partout en France et plus de deux millions de citoyennes et de citoyens ont signé la pétition « l’affaire du siècle » pour obliger l’État à agir.

« Le climat reste notre affaire à tous et nous invitons les uns et les autres à nous rejoindre pacifiquement pour prendre part au lancement de cette année cruciale d'action climatique », appellent les organisateurs qui rassemblent la plupart des grandes ONG et associations écologiques. Le 27 janvier à Paris et partout où seront organisés des rassemblements, « nous souhaitons prendre le temps de débattre et proposer des pistes d'action collectives », explique Elodie Nace, du mouvement Alternatiba dans une Interview accordée à Ouest-France. «On souhaite répondre à ce besoin d'échanger, le grand débat c'est nous aussi !  ». 

Des initiatives citoyennes

On ne compte plus les initiatives citoyennes pour tenter d’agir en faveur d’une réelle transition écologique. Une des plus remarquables, portée par quatre associations écologiques, « l'affaire du siècle », a pu réunir près de deux millions de signatures avec l’ambition d’attaquer l’État en justice pour inaction face au dérèglement climatique. Une révolte citoyenne pour obliger la France à respecter sa propre loi et qu’il est encore possible de signer. 

La maison continue de brûler

Et ce ne sont pas les piètres résultats de la COP24 qui peuvent susciter de l’espoir pour répondre au dernier rapport du GIEC* qui estime quant à lui qu’il faudrait diviser par deux les émissions d’ici à 2030. « La maison continue de brûler » et la prise de conscience des populations semble aujourd’hui bien supérieure aux actions politiques qui, comme on l’a vu avec les gilets jaunes, passent par des demi-mesures souvent injustes fiscalement. La transition énergétique ne se fera pas en augmentant le prix du diesel pour ceux qui n’ont d’autres moyens pour se déplacer mais bien en obligeant les plus gros pollueurs - 100 entreprises génèrent 71% des gaz à effets de serre - et les gouvernements à investir durablement dans les énergies renouvelables. Cette crise environnementale majeure nécessite une toute autre politique. Elle oblige notamment un réel développement des transports publics collectifs sur tout le territoire et un véritable plan d’action pour une alimentation durable s’appuyant sur une agriculture locale et bio.

Des exigences qui seront portées partout en France dans les marches organisées les 26 et 27 janvier.