Défendre le droit à l’avortement
Mis à jour le 11.09.25
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Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l’avortement. Si la France est le premier pays à inscrire ce droit dans la Constitution, l’accès à l’IVG reste fragile. La FSU-SNUipp appelle à se mobiliser !
Selon l’OMS, 22 millions d’avortements dangereux sont pratiqués chaque année dans le monde, là où l’accès à l’avortement et à la contraception est loin d’être effectif voire est illégal. Ces dernières années les attaques contre le droit à l’avortement, avec la montée de l’extrême droite, se font de plus en plus nombreuses dans plusieurs pays : États-Unis, Pologne, Hongrie, Italie… Des femmes meurent chaque année des suites de refus de soins.
En France, l’accès à l’IVG reste difficile
Bien que la France soit devenue le premier pays au monde à inscrire explicitement dans sa Constitution la liberté garantie de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), l’accès à l’IVG reste fragile.
“89% des personnes interrogées reconnaissent que des freins persistent dans l’accès à l’IVG” selon le baromètre d’accès à l’avortement du planning familial. Des difficultés liés notamment à des disparités d’accessibilité territoriale, un nombre d’établissements effectuant des IVG en baisse constante ou encore un défaut de formation des équipes hospitalières à la technique instrumentale. Ainsi plus de la moitié des femmes ont dû attendre plus de 7 jours pour avoir un rendez-vous, au lieu des 5 jours recommandés par l’OMS.
L’accès effectif au droit à l’IVG et à la contraception, partout et pour toutes, nécessite de mieux former les professionnel·les, de développer des nouveaux centres de santé notamment dans les zones rurales et les déserts médicaux. l’EVAR-S doit être effective dans tous les niveaux de la scolarité avec des personnels qui doivent être formés, des équipes pluridisciplinaires complètes dans les écoles et les établissements. Des campagnes de communication grand public sont également nécessaires.
La FSU-SNUipp avec la FSU appelle aux côtés de nombreuses organisations à participer aux initiatives qui auront lieu sur tout le territoire le 28 septembre prochain pour exprimer la solidarité avec les femmes du monde entier qui n’ont pas accès à ce droit.