Après le 30 mars, réussir le 4 avril

Mis à jour le 01.04.19

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Les manifestations du samedi 30 mars partout en France ont montré l’attachement des personnels des écoles, des familles et des élus à une école publique de qualité. Des actions qui se poursuivront par une journée nationale de grève et de mobilisations le jeudi 4 avril afin d’exiger l’abandon du projet de loi et réclamer un autre projet pour l’école.

Toulouse, Nice, Paris, Lille, Strasbourg, Rennes, Nantes, Bordeaux, Lyon, Angers, mais aussi Brives, Bourges, Limoges, Périgueux, Quimper… Un samedi de protestation contre la loi pour une « école de la confiance » qui a réuni plus de 55 000 personnes, enseignants et enseignantes, mais aussi de nombreuses familles.

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Les sujets qui fâchent

Et si toutes ces personnes ont décidé d’arpenter les rues pour défendre l’école publique et son fonctionnement, ce n’est pas parce qu’elles seraient particulièrement sensibles aux fake-news comme s’en est inquiété le ministre sur les ondes.
Non c’est bien parce qu’elles ne veulent pas de modification radicale de la structuration de l’école avec la mise en place de petites usines des savoirs fondamentaux fusionnant écoles et collèges, parce qu’elles ne veulent pas voir remise en cause la liberté d’expression des personnels de l’école, parce qu’elles refusent le cadeau fait à l’école privée avec l’instauration de l’instruction obligatoire à 3 ans ou encore parce qu’elles s’inquiètent de la possibilité de voir se multiplier des enseignants vacataires dans les classes.

Un autre avenir pour l’école

Toutes ces mesures sont bien dans la loi, une loi "fourre-tout" qui non seulement ne répond pas aux défis posés à l'école - réduire les inégalités et assurer la réussite de tous les élèves - mais envisage de la bouleverser en profondeur. Les manifestants sont venus réclamer un autre projet pour l'école ; un projet autrement ambitieux. 

Lire : Loi Blanquer : une camisole pour l'école

Aussi, les personnels des écoles sont-ils appelés à cesser le travail et à participer aux manifestations le jeudi 4 avril afin de dire non à la loi Blanquer et oui à un autre projet pour l’école.

Lire : Le communiqué intersyndical