AESH : le métier que nous voulons
Mis à jour le 17.10.18
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Fin septembre, le SNUipp-FSU a été reçu par la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, puis par la conseillère du ministre de l’Éducation nationale. Ces deux rendez-vous ont été l’occasion de porter l’ensemble des revendications et de déposer la synthèse nationale des livrets revendicatifs écrits avec les AESH lors des rencontres qui ont eu lieu dans de nombreux départements.
Si pour les ministères, la volonté générale est bien de « dé-précariser » les AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap), selon la terminologie utilisée, aucune réponse n'a pourtant été apportée sur la création d'un métier spécifique pour un métier clairement défini et encore moins sur la possibilité d'une revalorisation salariale. Pourtant tout le monde semble avoir conscience qu'il est urgent de "professionnaliser" le métier d'AESH afin de pouvoir essayer de l'inscrire dans la durée.
Quelques leviers
Sur certains points, des leviers d’action ont été proposés comme un rappel à la loi aux services de gestion des contractuels. Les pistes évoquées par le SNUipp-FSU pour l’amélioration des conditions de travail semblent faire écho. Une réflexion est entamée sur l'extension des missions aux moments hors temps scolaire afin de garantir des temps complets. Cela impliquerait cependant une multiplication des employeurs (collectivités locales, associations sportives, associations de parents d’élèves…)
Vers des pôles inclusifs
Un point d’information a également été apporté sur les pôles inclusifs d’accompagnement localisé (PIAL) qui ont été expérimentés dans deux départements et qui devraient se généraliser à l’ensemble du territoire. L’objectif affiché porte sur l’amélioration de l’accompagnement des élèves en situation de handicap dans un projet collectif.
Enfin, un chantier de rénovation du métier d’accompagnant va s’ouvrir à l’automne. Le SNUipp-FSU y prendra, bien entendu, toute sa place nourri de toutes les rencontres qu'il a pu initier avec les AESH. Il est urgent d'avancer vers « le métier que nous voulons ».